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Se chauffer avec les énergies renouvelables

Se chauffer avec les énergies renouvelables

Quand le froid revient, qui ne rêve pas de se blottir au coin du feu pour se réchauffer ? La chaleur d’une cheminée nous ramène à nos origines, mais bien d’autres solutions existent pour chauffer nos maisons sans faire trop de mal à la planète. 

Avec 45% de la consommation totale d’énergie du pays, le chauffage des bâtiments a un impact non négligeable sur l’environnement. Alors avant de penser à chauffer un bâtiment, il faut réduire ses besoins en énergie, car la meilleure énergie reste celle que l’on n’a pas consommée. En choisissant le concept de la construction passive pour du neuf, ou en rénovant sa maison, on réduit la consommation énergétique du bâtiment. Il est aussi nécessaire d’abandonner les énergies fossiles pour se tourner vers les énergies renouvelables, comme le bois, le soleil ou l’énergie du sol, beaucoup moins dommageables pour la planète.

Systèmes de chauffage manuels versus automatiques

Pour choisir un système de chauffage, il s’agit de se poser la question suivante: qu’est-ce que je suis prêt à faire pour me chauffer ? Est-ce que je veux me lever le matin sans devoir m’en soucier ? Ou est-ce que je suis d’accord de m’investir un peu plus en allumant un feu à mon réveil ? La réponse à cette question permettra d’orienter son choix. 

La ventilation

Les problèmes de santé causés par l’insuffisance ou l’absence de ventilation de l’espace intérieur habité sont souvent évoqués dans le milieu de l’habitation, notamment pour justifier la nécessité de doter les maisons d’un système de ventilation mécanique. L’air intérieur d’un bâtiment d’habitation peut théoriquement contenir divers types de contaminants auxquels les occupants sont susceptibles d’être exposés. De nombreuses études ont établi des liens entre la présence de contaminants de l’air intérieur et certains problèmes de santé. La réduction de la contamination de l’air intérieur doit idéalement faire l’objet d’une stratégie qui englobe un certain nombre de mesures, le contrôle à la source étant sans aucun doute l’option à envisager en premier lieu.

La ventilation d’un bâtiment contribue au confort et à la qualité de l’air en évacuant les polluants (odeurs, humidité, produits de combustion des appareils de chauffage, microbes, etc.). Elle participe également à préserver le bâti en évitant les désordres dus à une aération insuffisante : condensation et développement de moisissures. Sont distinguées la ventilation naturelle ou mécanique ainsi que d’autres systèmes permettant également le refroidissement de l’air : free cooling, surventilation nocturne d’été, etc.

La ventilation est le processus par lequel l’air intérieur est renouvelé par admission d’air neuf et par évacuation d’air vicié, à l’aide de moyens naturels ou mécaniques, dans le but d’assurer le confort des occupants. Les besoins en ventilation d’un bâtiment d’habitation donné sont conditionnés par de multiples facteurs, susceptibles de varier d’une habitation à l’autre. Les différences de température entre l’intérieur et l’extérieur, le vent et les appareils qui évacuent ou introduisent de l’air sont autant de facteurs susceptibles d’influer sur la pression d’air d’une habitation, phénomène associé aux déplacements d’air à l’intérieur. Par ailleurs, les améliorations apportées aux méthodes de construction récentes des habitations les ont rendues plus étanches à l’air.

De même, un nombre grandissant de maisons existantes a fait l’objet d’améliorations au niveau de l’isolation, d’installation de fenêtres et de portes à haut rendement énergétique, etc. Dans bon nombre de ces maisons, l’infiltration d’air par les portes et les fenêtres, ainsi que par les orifices de l’enveloppe, ne suffisent généralement plus à assurer une ventilation suffisante et uniformément distribuée dans les pièces habitables de la maison. L’apport de la ventilation mécanique devient alors une mesure complémentaire envisageable, particulièrement en période de chauffe. Il existe trois grands types de ventilation mécanique, soit à simple extraction, à simple alimentation et équilibrée.

Dans les immeubles à logement, les installations typiques sont généralement des systèmes d’alimentation en air des corridors jumelés à des ventilateurs d’extraction dans les logements. Le ventilateur récupérateur de chaleur (ou VRC), qui procure une ventilation équilibrée tout en récupérant la chaleur, est le système auquel les experts réfèrent actuellement et qui est souvent recommandé dans les normes. Le bon fonctionnement d’un système de ventilation et par conséquent, son efficacité à distribuer les débits d’air recherchés, sont tributaires de la conception et de la sélection du type de système, de son installation (incluant la localisation et l’équilibrage), de son entretien et de son utilisation.