Une architecture du lien et de la mémoire
C’est une ouverture attendue : la Maison des mondes africains (MansA) a été inaugurée dans le 10ᵉ arrondissement de Paris. Pensée comme un lieu de création, de débat et d’entrepreneuriat, MansA s’installe dans un ancien atelier de confection transformé par l’agence New South, fondée par Meriem Chabani.
L’architecture privilégie la modularité : grands plateaux ouverts, structures légères, et une palette de matériaux sobres (bois, métal, enduits terreux). Le lieu respire la liberté d’usage.
“Nous voulions une maison vivante, pas un musée”, explique la jeune architecte franco-algérienne.
Derrière cette simplicité se cache une ambition politique : offrir à la diaspora africaine un espace d’expression contemporain. MansA illustre une nouvelle voie pour les institutions culturelles — moins monumentales, plus poreuses, centrées sur les usages et les récits multiples.