Le meilleur déchet est celui qui n’existe pas

FEREDECO, la fédération des producteurs des granulats recyclés, a lancé aujourd’hui le premier roadshow sur l’actualité des granulats recyclés à Namur. L’occasion pour la fédération de rencontrer l’ensemble des acteurs du secteur de la construction, et d’aborder les dernières nouveautés législatives, notamment suite à la sortie du statut de déchet des granulats recyclés, d’expliquer le processus de certification des granulats, ou encore de mettre en lumière les avancées techniques et scientifiques de leurs applications. Elle a d’ailleurs dévoilé le premier guide technique sur leur utilisation. Gratuit et ouvert à tous, ce roadshow se tient encore jusqu’au 8 décembre à Nivelles, Mons, Liège et Arlon. 

Chaque année, 7 millions de tonnes de déchets inertes sont engendrés par la rénovation et la déconstruction des routes et des bâtiments en Wallonie. L’espace urbanisé est un réservoir inépuisable de matières premières secondaires performantes. Celles-ci peuvent être réutilisées dans des travaux d’entretien et de rénovation de bâtiments et routes. Récupérer et revaloriser ces déchets, c’est pratiquer l’urban mining et participer activement à l’économie circulaire, en préservant les ressources naturelles limitées. Les quelques 360 centres de recyclage actifs sur le territoire wallon leur offrent une seconde vie et remettent 6 millions de tonnes de granulats recyclés de qualité sur le marché.

Céline Tellier, Ministre de l’Environnement en charge du Développement Durable : « Le meilleur déchet est celui qui n’existe pas. Depuis peu, les granulats produits à partir des déchets inertes issus de travaux de voirie ou de travaux de démolition, construction et rénovation d’ouvrages et de bâtiments ont été sortis de la liste des « déchets » pour aller rejoindre la catégorie « matériaux ». C’est l’exemple parfait d’une économie circulaire qui n’appauvrit pas nos ressources naturelles, puisque ces granulats sont préparés en vue d’être réemployés pour bâtir des routes ou ériger des fondations, par exemple. L’objectif que je poursuis est d’intégrer un minimum de 30% de granulats recyclés dans la totalité des granulats utilisés annuellement en travaux publics en Wallonie »